L'annonce a été faite par le chef du Département des affaires juridiques du gouvernement iranien, Tavakol Habibzadeh.
Il a déclaré que la République islamique se réserve le droit de poursuivre les procédures judiciaires concernant l'assassinat de Soleimani sur la base d'une convention de l'ONU.
Il faisait référence à la Convention 1973 sur la prévention et la répression des infractions contre les personnes bénéficiant d'une protection internationale.
Habibzadeh a rejeté l’affirmation des responsables américains selon laquelle l’assassinat ciblé était une prétendue « légitime défense préventive » visant à empêcher une action du général Soleimani et de ses compagnons d’agir contre les États-Unis.
Il a souligné que ces accusations américaines avaient été rejetée par les institutions juridiques internationales.
Le général Soleimani a été assassiné avec son compagnon de lutte irakien Abu Mahdi al-Mohandes lors d'une attaque de drone américain ciblée à Bagdad en 2020 alors qu’il était en mission diplomatique officielle sur le sol du pays voisin en faveur de la paix et de la stabilité dans la région.
Réagissant à cet acte terroriste d’assassinat du Lieutenant général martyr, Qassem Soleimani, en mission diplomatique officielle à l’époque en Irak (qui jouait le médiateur) et porteur d’une missive de la part du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, pour un rapprochement entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, dans le cadre de la politique iranienne visant à établir la stabilité régionale sans ingérence étrangère, Arnaud Develay, analyste politique et juriste international, y voit une autre violation du droit international perpétrée par les Etats-Unis. Ecoutez-le.
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